Un nom, de Dieu !

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Avoir une idée : Checked !

Faire un Business plan : Checked !

Former une équipe : Checked !

Dis donc on n’aurait pas oublié quelque chose ?

Un nom, sapristi !

La quête du graal

Au début, nous nous étions mis d’accord sur un nom de code : Mayday

On trouvait que ca sonnait bien, on l’aurait bien gardé comme nom de marque. Mais d’une part il n’y avait aucun rapport au concept, et d’autre part ça faisait un peu appel au secours, un peu trop marin aussi.

De toute façon, le débat a vite été clôt.

Mayday est mort-né puisque toutes les extensions étaient déjà déposées et Il nous semblait important d’avoir un nom de domaine en .fr et en .com.

Le business des noms de domaines

Par ailleurs, c’est comme ca que je me suis rendu compte qu’il existe des spéculateurs de noms de domaines.

Oui, oui, c’est un vrai métier.

Vous connaissiez les traders de la finance, apprenez à connaître les traders des noms de domaines…

C’est un sacré business qui peut être très, très lucratif !

Par exemple, le nom de domaine vodka.com a été racheté en 2006, 3 millions de dollars par un producteur de vodka. Diamond.com ainsi que Business.com ont quant à eux, été rachetés chacun pour 7,5 Millions de dollars.

Autre exemple, Vivendi a racheté dans les années 2000 le domaine vizzavi.com pour 24 millions de francs. Forcément quand on s’apprête à sortir un service en grande pompe sans prendre la peine de vérifier que le nom de domaine est libre, on le paye cher !

Recherches et galères

Revenons à nos moutons, après avoir consulté des sites et demandé à des amis, on a conclu que notre nom de marque devait remplir ces critères :

  • Il doit être court (deux-trois syllabes max)
  • Il doit être pouvoir être facilement mémorisable
  • Tout le monde doit pouvoir l’écrire facilement (pas de easy, izzy, izy, etc..)
  • Il ne doit pas avoir une mauvaise signification dans une autre langue (cf : Honda par exemple a sortie la « Fitta » en 2001. Ils l’ont rapidement renommée la Honda Jazz, Fitta signifiant dans certains pays scandinave vagin. Ou encore Mazda avec « Laputa » ce qui bizarrement n’a pas vraiment fonctionné dans les pays hispaniques…)

En partant de cela, on a sélectionné une trentaine deL'inspiration du post it! mots autour de notre concept, on a multiplié les combinaisons entre eux.

Mais franchement on n’a rien trouvé de très excitant.

Peu de noms reflétaient ce qu’on voulait faire, ou alors nous n’arrivions tout simplement pas à nous mettre d’accord. Concilier trois cerveaux sur un sujet comme ça, c’est mission impossible.

En même temps, sorti de son contexte, si on vous dit Carrefour, Apple ou encore Danone, vous les trouvez comment ? Vous auriez vraiment choisi un nom comme ça pour votre boite ?

C’est comme trouver le prénom de son enfant, je n’ose pas imaginer quelle prise de tête cela doit être.

En cruel manque d’inspiration, on a essayé différentes méthodes rivalisant d’inefficacité :

  • Générateurs de noms de marques (drôle d’idée quand même de demander à un algorithme de trouver le nom de sa boite…)
  • Mythologies grecques, romaines, égyptiennes, nordiques, etc.
  • Fichiers excel, contenant des combinaisons de suffixes, préfixes alliés aux 30 mots de notre précèdent listing.

On a quand même trouvé quelques idées qui sonnaient bien avec ces outils, et encore mieux qui nous conciliaient tous les trois mais à chaque fois le nom était déjà déposé. F*** !

Je peux vous dire qu’on n’était pas loin de péter un câble.

Débordement et trouvaille

A la fin, je ne pouvais plus lire ni un bouquin, ni une affiche de métro.

Je ne voyais plus des mots ni des phrases, mais des suffixes, des préfixes et des combinaisons possibles de lettres.

Pour mieux comprendre, vous pouvez regarder cet extrait d’un homme d’exception

quete du graal 2

Ça commençait sérieusement à tourner à l’obsession cette histoire.

Heureusement, on s’arrête sur cinq noms intéressants, on consulte nos familles et nos amis respectifs pour savoir ce qu’ils en pensent.

C’est là où on a fait une erreur.

On partait d’un bon sentiment, pensant que cela allait être utile. Mais demander l’opinion de 50 personnes sur ce qu’ils pensent de 5 noms, c’est ingérable !

Déjà qu’on n’arrivait pas à se mettre d’accord à trois, alors je vous laisse imaginer à 50. Untel adore celui-là, untel le trouve détestable…

Finalement on réfléchit entre nous, on choisit la simplicité, la facilité, on veut que notre entreprise représente le B.A.-BA de …

Et … tindin, ça y est, on le tient, on achète les noms de domaine, on le dépose, et c’est bon il nous appartient.

Baba Sport nous appartient

C’est certain, personne ne nous le prendra celui-là !

Certes, ce n’est pas grand-chose, mais c’est déjà le début de quelque chose.

2 COMMENTAIRES

  1. Génial.. on passe tous par la en effet… Du coup avec Paal on a décidé d’acheté 300 noms de domaine en pensant les revendres dans un petit moment 🙂

  2. Haha un spéculateur de plus ! t’as bien raison, au prix du nom de domaine tu risques pas grand chose.

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