L’envol de la montgolfière est possible grâce à l’air chaud contenu dans l’enveloppe. Cet air chaud est beaucoup plus léger que l’air froid. C’est pourquoi il monte, tandis que l’air froid descend. On parle même de poussée d’Archimède. L’air doit continuellement chauffer, et c’est la raison pour laquelle il y a toujours dans l’engin un brûleur (qui assure la chauffe) et du propane liquide (carburant).
À propos de la direction de la montgolfière
Il faut néanmoins préciser que l’aéronaute n’a pas une grande influence sur le déplacement horizontal du ballon à gaz. Cet aspect relève plutôt du vent et de sa direction. Ce que le pilote peut faire, c’est de veiller à ce que le vent ne soit pas trop violent, et puisse autoriser des balades assez stables. Le vol en montgolfière est toujours tributaire du climat. Si les conditions météorologiques ne sont pas optimales, le pilote est tenu de reporter l’envol. Même si le vent est juste supérieur à 18 km/h, l’annulation est inévitable.
Qu’en est-il de l’altitude maximum de la montgolfière ?
De façon générale, l’aéronaute a une altitude idéale et ne dépasse jamais 2500 m de hauteur pour des vols touristiques. Mais cette altitude peut être dépassée pour des personnes qui cherchent à battre des records. Il semblerait d’ailleurs que le vol en montgolfière soit possible jusqu’à 10 000 m. Grâce au brûleur qui chauffe l’air à l’intérieur de l’enveloppe, la montgolfière peut se diriger verticalement dans les airs. Le pilote veille à bien gérer l’altitude de l’engin, afin d’offrir un voyage optimal. Il prend également en compte la durée de la balade.
Pour la descente de la montgolfière, il faudra diminuer la pression de chauffe afin que la température baisse. Le ballon pourra alors se poser tranquillement.